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Le régime cétogène en pratique

Le régime cétogène est considéré comme la meilleure alimentation à adopter pour accompagner les traitements anti-cancéreux. En quoi consiste-t-il ? Quels aliments choisir ? Peut-on se passer de glucides ? Comment préparer des repas savoureux ?

Le régime cétogène paraît être le régime le plus adapté pour affaiblir les cellules cancéreuses. Celles-ci ont besoin de grandes quantités de sucre pour fabriquer leur énergie. Le régime cétogène les prive de sucre et favorise les cellules saines.

  • Peut-on vivre sans sucre ?

Notre corps a besoin de sucres (glucides) pour bien fonctionner, mais il n’a pas besoin de sucres provenant de l’alimentation. Certaines de nos cellules sont en effet capables de transformer les matières grasses, voire les protéines, en glucides. Les cellules cancéreuses n’en sont pas capables.

On peut donc vivre sans sucre : le corps fabrique les glucides dont il a besoin !

Les auteurs de « Le régime cétogène contre le cancer » rappellent que le sucre nuit à l’organisme en bonne santé et nuit particulièrement aux personnes atteintes d’un cancer.

  • Des matières grasses

Sans sucre provenant de l’alimentation, l’organisme peut fabriquer l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement grâce aux matières grasses.

« La plupart des cellules de notre corps sont capables de brûler directement les composants des matières grasses pour produire de l’énergie, alors que les cellules cancéreuses, elles en sont incapables car leur métabolisme diffère des cellules saines » (Le régime cétogène contre le cancer).

Les matières grasses doivent être de bonne qualité, d’origine naturelle (les graisses hydrogénées des produits industriels sont à fuir absolument), fraîches (certaines matières grasses peuvent rancir) et issus de l’agriculture biologique autant que possible.

Voici quelques exemples d’aliments contenant des matières grasses à privilégier dans son alimentation :

– L’huile de coco est une des « matières grasses incontournables de l’alimentation cétogène » (Le régime cétogène contre le cancer).

– Les noix, noix de macadamia, et autres noisettes.

– L’avocat

– Les poissons (notamment les « poissons de mer gras conservés à l’huile »)

– Le beurre (issu de l’agriculture biologique)

– Le fromage (principalement de brebis et chèvre, plus faciles à digérer)

– La viande (pour celles et ceux qui l’aiment), de bonne qualité, issue de l’agriculture biologique et sans nitrites

– Le chocolat très fort en cacao (85%) !!!

  • Salade régime cétogèneDes protéines

Les protéines font partie de l’alimentation cétogène, elles apportent des nutriments essentiels, et contribuent notamment au maintien de la masse musculaire.

Œufs, viandes (sans nitrites), poissons, fromages (privilégier les laitages de brebis et chèvre et ne pas abuser des laitages de vache), soja et tofu, fruits et graines à coques…issus de l’agriculture biologique.

Les légumineuses sont à consommer en petites quantités, car elles sont assez riches en glucides.

  • Des légumes…et quelques fruits

Lé régime cétogène fait la part belle aux légumes, indispensables à chaque repas, qui apportent vitamines, minéraux, fibres, oligo-éléments…

Certains légumes peuvent être consommés sans modération, tandis que les légumes contenant des glucides ou de l’amidon (courges) doivent être consommés avec modération, voire supprimés de l’alimentation (pomme de terre, maïs, patate douce).

Seuls les fruits pauvres en glucides entrent dans le cadre du régime cétogène : les fruits rouges et baies, très riches en micro-nutriments, n’apportent que peu de glucides. Les bananes, cerises, mirabelles, ou jus de fruits contiennent trop de sucres.

  • Herbes aromatiques et épices

Les herbes aromatiques et les épices, qui donnent d’autres saveurs à l’alimentation, permettent également de mieux digérer en « réchauffant » le système digestif. La plupart des herbes aromatiques et des épices ont des effets anti-cancéreux. Il est donc bienvenu de les ajouter aux recettes nombreuses et variées du régime cétogène. Les auteurs de « Le régime cétogène contre le cancer » proposent 40 recettes, qui sont autant d’idées à décliner de 1001 manières, selon ses préférences, ses goûts, ses éventuelles intolérances alimentaires. Ce régime est tout à fait adapté aux végétariens.

Cette alimentation est vraiment intéressante pour compléter un traitement anti-cancéreux, mais aussi pour maintenir un niveau de sucre bas dans l’organisme, sans créer de carences.

L’alimentation est notre première médecine (Hippocrate) !

 

Pour en savoir plus, avoir des informations pratiques et des informations pratiques sur les aliments :

Mettez toutes les chances de votre côté avec le régime cétogène
On vous a diagnostiqué un cancer et vous vous demandez : comment lutter au mieux contre cette maladie ? Que puis-je faire, en accompagnement des traitements classiques, pour freiner son évolution et la combattre plus efficacement ?
Dès à présent, vous pouvez agir en optant pour une alimentation ciblée : le régime cétogène. Ce régime consiste à consommer beaucoup de graisses, suffisamment de protéines et très peu de glucides.
Pourquoi un tel régime ? Parce que, expliquent les auteurs, trois chercheurs spécialistes du cancer, ce type d’alimentation ralentit voire stoppe la croissance des tumeurs, avides de sucre.
L’alimentation cétogène n’est pas un « régime miracle » : c’est un mode alimentaire fondé sur des recherches scientifiques centenaires et qui, associé à une activité physique régulière, constitue sans doute l’une des meilleures stratégies contre le cancer aujourd’hui.
– Elle renforce les cellules saines de l’organisme, sans profiter aux cellules cancéreuses qu’elle fragilise.
– Elle améliore le bien-être des malades et augmente l’efficacité des traitements classiques.
– Facile à mettre en oeuvre, elle est sans effets secondaires et sans danger.
D’une grande clarté, ce livre écrit pour les patients retrace les aventures scientifiques passionnantes qui ont mené à cette approche. Il propose un programme pour la mettre en pratique avec des préparations simples et savoureuses (40 recettes) et de nombreux conseils.

Osons sortir du cadre !
Le nombre de cancers augmente, et malgré les progrès de la médecine la mortalité n’a quasiment pas baissé depuis 1960, surtout pour les tumeurs du pancréas, du poumon, du foie, du cerveau.
Et si, au lieu de chercher uniquement à détruire les cellules cancéreuses avec des traitements agressifs, on les rendait aussi à nouveau fonctionnelles ? Cette approche peut améliorer l’efficacité des chimiothérapies et la survie des malades.
C’est la conviction du Dr Laurent Schwartz, partagée par de nombreux scientifiques dans le monde. Ce brillant médecin et chercheur en cancérologie a passé sa carrière à rassembler les preuves que les mécanismes qui amènent les cellules à se multiplier de manière anarchique sont essentiellement liés à un problème de combustion du sucre.
Dans cet ouvrage écrit pour les patients et les soignants, il propose de normaliser le métabolisme des cellules cancéreuses par une association de médicaments et compléments alimentaires non toxiques et peu onéreux, voire un régime pauvre en glucides. Ce traitement métabolique a déjà bénéficié à de nombreux patients.
« Le cancer est juste une maladie. Une sale maladie, mais une maladie plus simple qu’on ne croit. Il sera bientôt un fléau du passé. »

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Commentaires

Gilbert Gaumerd
avril 1, 2017 à 8:33 pm

Mdr… les cellules transforment les gras en glucides.. mdr…. certaines cellules cancéreuses sont tout à fait capables d’utiliser des acides gras comme sources d’énergie. Encore un article qui même si bien intentionné et allant de une bonne direction, n’a pas été écrit par quelqu’un de compétent. Et certaines cellules cancéreuses utilisent très bien le BHB aussi…



    Herberie
    avril 21, 2017 à 8:03 pm

    Bonjour, merci pour votre intérêt pour cet article. Le mécanisme évoqué est celui bien connu de néoglucogénèse. Je l’ai certes expliqué, à dessein, de manière aussi simplifiée que possible. Les études de pharmacie et le doctorat de biologie moléculaire et cellulaire m’ont donné l’habitude de vérifier les informations, autant que possible. Je ne me sens donc pas complètement incompétente 🙂

    L’information sur la néoglucogénèse est accessible à tous sur wikipédia : “La néoglucogenèse est une voie métabolique anabolique qui se produit en permanence, avec plus ou moins d’intensité selon les apports alimentaires, afin de maintenir la glycémie constante, notamment lorsqu’il y a une diminution des apports en glucides. C’est pourquoi elle est très active durant le jeûne. On observe une synthèse de glucose dans le foie à partir du glycérol issu de l’hydrolyse des réserves lipidiques des tissus adipeux, ou encore à partir des acides aminés issus de l’hydrolyse des protéines (musculaires essentiellement).
    Chez l’homme, dès que les réserves en glycogène sont épuisées, ce qui se produit après un jour de jeûne, les sources de glucose par néoglucogenèse sont principalement les acides aminés (45 %) et, à un moindre degré, le lactate (30 %) et le glycérol (25 %)1.
    Cette opération est réalisée par le foie. Elle permet de fournir du glucose en permanence, aux cellules dites glucodépendantes, telles que les globules rouges du sang, qui ne peuvent pas utiliser directement les lipides ou les protéines pour produire de l’énergie — étant dépourvus de mitochondries, seule la fermentation lactique permet d’assurer la production d’ATP dans ces cellules”.



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