Pissenlit en salade
Quelle est la première plante que l’on voit pousser quand le bitume urbain craquelle ? Celle dont on veut parfois de débarrasser car elle semble de trop dans les allées ou dans le jardin ? Le pissenlit est une plante tenace et forte, capable de pousser partout. Elle illumine les endroits où elle pousse de ses fleurs qui évoquent le soleil. Et c’est une plante médicinale qui se consomme aussi en salade !
La feuille de pissenlit est, comme la racine, un tonique pour le foie, qui stimule et « décongestionne ». Elle est aussi un bon diurétique, favorisant le travail des reins, tout en amenant des vitamines et minéraux indispensables. Mais c’est aussi un aliment qui amène de nombreux nutriments, vitamines et minéraux.
Le pissenlit est une plante phare de l’herboristerie.
- Une médicinale ubiquitaire
Le pissenlit (Taraxacum officinalis) est généreux et offre pour se soigner et pour se nourrir : ses racines, ses fleurs, et ses feuilles (mais aussi son suc).
Le pissenlit est une médicinale que l’on rencontre dans les prés, en montagne, en ville, sur tous les continents. Sa feuille dentée lui vaut le nom de « dent-de-lion » (« dandelion » en anglais).
C’est une excellente dépurative, qui « essore le foie et les reins ».
- Tonique pour le foie
Elle est particulièrement connue comme tonique pour le foie. La feuille et la racine de pissenlit stimulent le foie, notamment grâce à des composés amers. Elles stimulent la production de bile par le foie (cholérétique), et favorisent son passage vers l’intestin (cholagogue), facilitant la digestion. Certains utilisent le pissenlit pour dissoudre les calculs biliaires, ou pour limiter les excès de cholestérol. Elle est également une excellente aide pour les problèmes de peau liée à une surcharge du foie.
- Pisse-en-lit
Le « pisse-en-lit » est un puissant diurétique, qui stimule la fonction rénale, tout en apportant le potassium indispensable au bon fonctionnement rénal (contrairement à l’effet des diurétiques de synthèse). Ce doux diurétique est particulièrement efficace pour les rétentions d’eau et peut être utilisé, sous surveillance médicale pour certains problèmes cardiaques. L’effet diurétique semble plus important pour la feuille que pour la racine du pissenlit.
- Latex
Le suc du pissenlit est un latex, qui peut provoquer des réactions cutanées chez les personnes à la peau sensible. Ce latex peut cependant être utilisées sur des verrues (application directe sur la verrue pendant plusieurs semaines).
- Un aliment très nutritif
En plus de favoriser le fonctionnement du foie, de stimuler les reins, le pissenlit amène de nombreuses propriétés nutritives. En effet, le pissenlit est riche en vitamines A, B1, B2, C, en potassium, en fer, en inuline, en chlorophylle, en caroténoïdes.
Sa richesse en inuline favorise le bon fonctionnement intestinal en apportant des prébiotiques, favorisant le bon équilibre du microbiote (flore intestinale).
Il est aussi apéritif (d’où l’intérêt de manger des crudités en début de repas) et aide à remonter le taux de fer dans le sang en cas anémie.
- Récolte et dégustation
– Les feuilles de pissenlit peuvent être cueillies à toute saison. Pour les salades, on cueille de préférence de jeunes feuilles, tendres et moins amères. Les feuilles de pissenlit se dégustent en salade avec huile d’olive, vinaigre ou jus de citron. Elles se mélangent très bien avec d’autres feuilles, sauvages ou cultivées. Il est aussi possible de les faire cuire légèrement (pour profiter de leurs bienfaits) et de les cuisiner par exemple avec des feuilles d’ortie.
– Les fleurs peuvent permettre de réaliser un excellent vin, ou encore un sirop au petit goût de miel.
– Quant aux racines, qui se récoltent en fin d’été début d’automne, on peut les cuisiner comme des petits légumes, ou encore la faire macérer dans du vinaigre ; on peut aussi les râper en salade. Elles se préparent également en décoction.
- L’énergie du pissenlit
L’énergie du pissenlit est celle de la transformation, tel le foie qui transforme et adapte (ces capacités sont bloquées en cas d’insuffisance hépatique). Le pissenlit aide les processus de transformation, favorise l’adaptation, et aide à dissoudre ce qui est rigide. La plante, sous forme d’élixir, peut aider à voir les choses sous un autre angle et amener une « clarté de l’esprit » (Andreas Korte).
Quelques suggestions de lecture pour en savoir plus :
Présentation de l’éditeur : Dans nos sociétés urbaines du XXe siècle à sa fin, les plantes médicinales ont retrouvé une place importante et paradoxale. De mieux en mieux connues quand à leurs constituants et leurs effets, souvent (re) devenues remèdes courants mais sous les traits du médicament classique, très requises par la cosmétologie et la diététique, on les perçoit pourtant de moins en moins dans leur nature première d’êtres végétaux. Le Livre des bonnes herbes, dans son double souci de faire connaître et la plante et ses usages, n’oublie pas que les ” simples ” sont autre chose que des remèdes standard : des êtres vivants dont l’approche amicale, attentive, vaut déjà comme amorce de confiance. Et dans cette rencontre où la fréquentation du pré ne contredit pas les acquis du laboratoire, la liberté trouve son compte ! Cette troisième édition révisée du Livre des bonnes herbes, manuel d’apprentissage d’une flore familière très riche en offres thérapeutiques de valeur, accessible à tous, s’obstine donc à voir dans le recours aux simples, une preuve d’autonomie toujours vivace au bord du champ clos des grandes (et coûteuses) techniques de soins.
Présentation de l’éditeur : Saviez-vous que les vertus antirhumatismales du sureau ont été découvertes grâce à un marin américain qui s’était enivré au porto frelaté ? Saviez-vous que les japonais vendent à prix fort le chiendent, cette plaie des agriculteurs, comme dépuratif sanguin et fortifiant ? Saviez-vous que durant l’Inquisition, l’angélique protégeait les femmes qui la cultivaient de l’accusation de sorcellerie ? De tout temps et en tout lieu, les plantes sauvages ont été utilisées pour traiter les blessures et les infections, calmer les douleurs, renforcer le système immunitaire. Cette médecine populaire, accessible et bienfaisante, connaît un renouveau fulgurant partout en Occident. Dans ce livre, l’herboriste Anny Schneider nous invite à découvrir les vertus médicinales des plantes qui poussent autour de chez nous. Elle nous apprend à les reconnaître, à les cueillir et à en confectionner des concentrés qui sauront conserver leurs principes actifs et en faire des remèdes naturels, efficaces et peu coûteux. Cet ouvrage comprend en outre une présentation des plantes sauvages les plus répandues et leurs indications préconisées par l’herboristerie moderne.
Présentation de l’éditeur : L’ouvrage est divisé en 2 grandes parties.La première partie replace la plante dans son milieu naturel, la valorise et meten garde contre sa fragilité. L’auteur dispense conseils et recommandations d’ordregénéral pour sa cueillette, sa conservation (séchage, stockage, conservation dansl’huile, le vinaigre ou l’alcool) et son utilisation (usages alimentaires, médicinaux,artisanaux et domestiques).La seconde partie présente et décrit 100 plantes, en commençant par celles quise trouvent dans nos jardins ou devant nos maisons, suivent celles qui se développentautour des haies et dans les champs, puis celles qui croissent au bord de l’eau(étangs, mares, rivières, prairies inondables et marécages), et enfin celles qui poussentdans la forêt.Pour chaque plante, l’auteur donne des conseils pour la reconnaître, éviter dela confondre, la cueillir et l’utiliser. Des dessins et des photos accompagnent etillustrent le propos.
Présentation de l’éditeur : Ce livre s’adresse au promeneur curieux de connaître et d’identifier les plantes médicinales sauvages de son environnement proche pour apprendre à les utiliser pour se maintenir en santé, favoriser un mieux-être ou parer aux petits maux de la vie courante. Dans la continuité de son précédent ouvrage Sauvages et comestibles, l’auteur nous présente environ 150 plantes médicinales sauvages dans leur milieu naturel (les friches, les bois, les chemins de campagne de France), indiquant leurs caractéristiques botaniques, leurs lieux d’élection, leurs vertus, leurs usages traditionnels et actuels, tout en précisant les précautions et les limites de leur emploi. Pour chaque plante, l’auteur propose une magnifique illustration permettant une identification immédiate. Cet ouvrage remarquablement documenté intéressera aussi bien les débutants que les professionnels de santé.
Présentation de l’éditeur : Ce guide d’utilisation est une mine d’informations pour ceux qui veulent aller plus loin et mieux connaître le travail d’Andreas Korte, mais aussi pour tous ceux qui connaissent déjà les élixirs et souhaitent en savoir plus, notamment à propos des fleurs classiques (fleurs de Bach) ou des fleurs sauvages que l’on retrouve dans d’autres gammes. La présentation claire et détaillée selon les différents niveaux d’action de l’élixir (physique, émotionnel, mental, spirituel) servira tant au novice qui découvre les élixirs qu’au «connaisseur». Cet ouvrage permet de mieux appréhender l’action globale de l’élixir, mais aussi le processus de guérison, qui, comme le soulignait déjà le Dr Bach en son temps, inclut les différents niveaux de notre être. Ainsi, tout en rappelant que les élixirs ne remplacent pas un diagnostic ni un traitement médical avisé, Andreas Korte nous démontre qu’ils s’avèrent être des outils précieux permettant de comprendre, au plus profond de notre être, les tenants et les aboutissants d’une maladie, d’un choc traumatique, d’un moment de dépression, d’un blocage émotionnel… En retrouvant un sens à sa situation et la capacité de laisser libre cours aux processus de «nettoyage» sur tous les plans, l’utilisateur des élixirs pourra reprendre sa vie en main, retrouver son autonomie et surtout le chemin d’évolution auquel l’invite son existence.
Dans cette période de grands bouleversements, où les changements s’avèrent plus nécessaires que jamais, les «messagers» de la nature que sont les élixirs apparaissent comme des éclaireurs, des éveilleurs, des guides… apportant non seulement un soulagement à nos souffrances, généralement le signe d’un flux vital bloqué, mais nous ouvrant aussi, en douceur, à de nouveaux horizons spirituels et à de nouveaux comportements.